En Angola, dans les années 40, les musiques traditionnelles africaines sont rejetées à la périphérie du système colonial portugais. Celui-ci tolère des expressions métisses comme le Carnaval, très populaire, ainsi que les danses de salon d’une élite noire et mulâtre, qui mêlent éléments européens et africains. À partir des années 50, la plus riche province de l’Empire Portugais connaît un développement accéléré : croissance économique, transformations sociales, essor de la presse, de la radio et du disque. Les manifestations de l’angolanité qui s’oppose à la domination portugaise apparaissent en même temps que les premières musiques urbaines modernes. Les chants et les danses traditionnels sont adaptés à une instrumentation européenne par des traitements inspirés des musiques afro-américaines.
EXTRAITS :
ANGOLA 60'S (1956-1970)
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21 morceaux, 71 minutes
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Livret en français, portugais, anglais, 36 pages
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Sélection des musiques : Ariel de Bigault et Gilberto Junior
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Textes de Jorge Macedo et Ariel de Bigault
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Crédits Photos : Jornal de Angola, António Ole (Photos Ngola Ritmos), Henrique Freitas (San Salvador)
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Licences : Endipu, RNA, Valentim de Carvalho, EMI Portugal, Movieplay, San Salvador, Kiezos
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Informations recueillies auprès de Artur Arriscado, Gilberto Junior, Lourdes Van Dunem, José Oliveira Fontes Pereira, Ngola Ritmos (Amadeu Amorim, Zé Maria, Nino Ndongo), Rui Mingas, Henrique Freitas, Kiezos (Zeca Terylene, Vate Costa, Brando), Teta Lando, Carlos Lamartine, Carlitos Vieira Dias, Eleutério Sanches, Mário Rui Silva, Carlos Flores, Sebastião Coelho (História e Estorias da Informação), Jomo Fortunato