Canta Angola

Pendant quarante ans, l’Angola a été en proie à des conflits armés dévastateurs qui ont pris fin en 2002. Tourné et enregistré à Luanda, la capitale, en janvier 2000, dans une ambiance tendue et dans des conditions difficiles, Canta Angola témoigne d’une créativité qui résiste au désespoir. Des artistes continuent de créer les musiques qui reflètent les sentiments et les aspirations de tout un peuple. Les danses, les ballades et les complaintes portent le désir et l’énergie de vivre au-delà de la survie. En contrepoint au pillage et à la destruction, à la violence, au cynisme, elles expriment le plaisir de la fête, l‘allégresse des corps et l’émotion.

Puisant dans le patrimoine des différentes régions, chacun des artistes affirme avec son talent et sa personnalité une facette de la pluralité angolaise. Les chants en tons mineurs, ourdis dans un passé colonial marqué par la traite et l’esclavage, vibrent dans l’infinie souffrance d’aujourd’hui. Sécrétées par les guitares, soutenues par les percussions, les mélodies résonnent entre Afrique et Amériques. Dans les musiques d’Angola se trouvent les clés d’un son atlantique qui a parcouru le monde. Fidèles à cette histoire, les musiciens sont des artisans d’accords, d’harmonies, d’émotions. Les ballades, les complaintes et les danses de Canta Angola, encore méconnues, nous semblent déjà familières.

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Avec Carlitos Vieira Dias, Paulo Flores, Lourdes Van Dunem, Carlos Burity, Moisés Kafala, José Kafala, Banda Maravilha, Moreira Filho, Marito Furtado, Simmons Massini, Galiano Neto, et les groupes Novatos da Ilha, Ndengues do Kota Duro, ainsi que Botto Trindade, Betinho Feijo, Kinito Trindade, Joãozinho Morgado, Chico Santos, Carlos Venâncio, João Sabalo, Zé Fininho, Sanguito, Kituxi, Ino, Antoninho, Raul Tolingas avec la participation de Luisa Fançony, Jacques A. dos Santos ainsi que Iolanda Burity, Vissolela Conceição, Ana Machadão